vendredi 26 novembre 2010

Mary Rose # 1

Dans cette catégorie, je souhaite vous faire part de mes avancées de gros ouvrage (j'en fait en réalité très peu) où je laisse mes mots vagabonder à leur aise dans ma tête pendant que je brode, jusqu'à ce que je puisse les coucher sur papier (d'où le nom de ce blog).

Ainsi, motif par motif, je me raconte des histoires en faisant vivre mon ouvrage et en lui créant sa 'genèse'.

En ce moment, et depuis novembre 2009, je brode le quaker Mary Rose, que Mimie donne gratuitement sur son blog : ici

Je vous livre donc les toutes premières impressions de ce journal brodé :

Novembre 2009 :
J'ai choisi avec le plus grand soin ma toile et ma palette de fils. J'ai mis beaucoup de temps à trouver l'équilibre que je souhaitais entre la teinte du lin qui s'apparente au coloris de la ficelle et qui dégage une certaine rusticité, et mon camaïeu de fils qui jouera avec la trame du lin. J'ai voulu un camaïeu de mauves doux, pour souligner l'aspect traditionnel de la toile autant que pour lui apporter une douce mélancolie. Le dégradé des deux teintes de verts à été choisi quant à lui pour trancher avec les mauves et leur donner un peu de dynamisme et atténuer le côté trop clinquant qu'ils pourraient laisser échapper. J'ai choisi volontairement des fils DMC pour ne pas avoir de souci de bain ou de rupture de stock au cas où il faudrait que je rachète des échevettes.
Mon matériel est réuni : le plus dur reste à faire !

* * *
Mi-novembre 2009 :
Je commence à poser quelques points sur ma toile. Les couleurs choisies me conviennent tout à fait, elles correspondent avec l'atmosphère que je voulais créer avec ce modèle, elles sont agréables à travailler et ne se heurtent pas entre elles. J'ai commencé par le médaillon central, le plus gros du Quaker. Je travaille assez lentement, presque précautionneusement. Le dessin est symétrique et malgré cela je fais quelques erreurs qui m'obligent à défaire souvent les points pour corriger. J'ai l'impression dessiner une coquille d'escargot : je tourne autour du motif dans le sens des aiguilles d'une montre, et petit à petit mon médaillon se construit.

* * *
La suite au prochain épisode !

3 commentaires:

Louise a dit…

Tout cela semble très doux. J'ai hâte de voir les premiers points.
Bisous
Loulou

Hélène a dit…

Je trouve que les gros ouvrages font naître plus de réflexions... C'est comme si on retrouvait un ami, un confident en prenant une toile devenue si familière.

Hellès a dit…

Merci Louise ;-)
Oui, c'est vrai que la toile devient vite un confident, Hélène !